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Autrefois, le monument du flambeau de la paix était précédé d’une arche de béton monumentale qui marquait l’entrée de la Cité des Mutilés construite dans le cadre de la loi Loucheur en 1928.
Quand furent constitués les cimetières nationaux, des gardiens furent nommés pour la surveillance et l'entretien des tombes, emplois réservés à de grands mutilés. Ces braves gens se rendirent à leur poste avec leur famille mais ils n'avaient guère réfléchi aux moyens qu'ils auraient de se loger dans les villages en ruines où les maisons que l'on construisait étaient destinées aux habitants revenus chez eux. Pas de place pour les étrangers, il faudrait donc qu'ils se débrouillent, ce qu'ils firent. Les uns purent aménager et occuper des baraquements qui avaient servi au cantonnement des troupes, les autres durent aller chercher des poutres, des planches et des tôles pour se bâtir un abri. En été il y faisait trop chaud et l'hiver il y gelait, des gosses moururent. A Neuville-Saint-Vaast cette situation détermina un homme de grand coeur, Ernest PETIT, à mettre à exécution un projet qu'il avait préparé: construire au coeur des grandes nécropoles. Il créa une société d'habitations dont il fut l'animateur et le bienfaiteur puisque les maisons qui s'élevèrent peu à peu furent cédées à leur heureux propriétaires au cinquième de leur valeur avec toutes les facilités de paiement.
Il y a là, Cité des Mutilés, seize pavillons, qui, tous sont édifiés sur un plan différent avec un jardin d'agrément et un grand potager. L'intérieur est aménagé suivant les besoins de l'occupant, la nature de ses blessures et le nombre des ses enfants.
Chaque pavillon porte le nom d'un maréchal ou d'un général qui commanda sur le secteur de Neuville pendant la guerre: BING (général candien qui enleva la crête de Vimy), GOURAUD, DE MAUD'HUI, BARBOT, MANGIN, FOCH, JOFFRE, PETAIN, BALFOURIER, BERTHELOT, FAYOLLE, DE CASTELNAU, POUYDRAGAIN; un pavillon porte le nom de LA MADELON, un autre OISEAU DE FRANCE: nom d'un journal paraissant en zone occupée.

Au mileu de la Cité le foyer des mutilés hébergeait les familles venues se recueillir sur les tombes de leurs proches.
La Cité longe la rue du 11 novembre où 52 arbres (à l’époque des érables offerts par le Canada, aujourd’hui des sorbiers) rappellent le souvenir des 52 enfants du village tombés au champ d’honneur.